Georges Visat, 13 mars 1965.
Un volume in-folio (375 x 245 mm), en feuilles sous couverture rempliée titrée au dos, chemise et étui de soie rose de l'éditeur.
12 GRAVURES ORIGINALES DE HANS BELLMER TOUTES SIGNÉES AU CRAYON.
Soit : le frontispice, 10 à pleine page et une vignette au colophon.
Tirage unique à 167 exemplaires sur vélin de Rives.
Les cuivres ont été gravés en 1955, pour une édition prévue par Jean-Jacques Pauvert, puis rayés après tirage.
Ceux-ci furent finalement cédés dix ans plus tard à Georges Visat qui édita le chef-d’œuvre de Bataille pour la première fois sous le nom de l’écrivain.
Note pour les gravures de Hans Bellmer : "Formé au dessin d'ingénieur, Hans Bellmer a incisé les cuivres avec l'acuité d'un scalpel. De leurs grandes lignes pures, de leurs nervures et facettes tranchantes, ces dessins cristallisent, et sans doute excèdent, exhaussent à leur tour le texte de Bataille, dont le réalisme est davantage celui des fulgurances lyriques que celui des précisions de détail. C'est justement cet écart entre deux approches, comblé par sa propre vision, qui fait de l'artiste l'égal de l'écrivain et non un illustrateur" (Éros invaincu, p. 246).
Note pour le texte de Georges Bataille : C’est sous le pseudonyme de Pierre Angélique que Georges Bataille publie le sulfureux Madame Edwarda en 1941 puis en 1945, dans des éditions clandestines tirées à quelques exemplaires. Il est à l’époque conservateur de la Bibliothèque d’Orléans et son statut lui paraît peu compatible avec d’éventuelles poursuites pour outrages aux bonnes mœurs par la voie du livre…
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Très bel exemplaire dans son étui-chemise d'origine.
Références : Mandiargues 51-56 ; Eros invaincu 102 ; Pia Enfer, 852 ; Bibliothèque de Gérard
Nordmann, 2004, 102.
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